•   Les cailloux font-ils d'autres cailloux ?  Lorsqu'ils se cassent, les gros cailloux donnent de plus petits cailloux.

      Il arrive que la mer rejette des cailloux qui existent déjà, ce sont les galets. Mais ce n'est pas la seule possibilité. Les cailloux se sont formés en même temps que la Terre. Ils sont d'abord montagnes, puis roches, puis pierres, puis enfin cailloux. Un jour, des hommes ont cassé des rochers pour fabriquer des monuments. Ces rochers ont été transportés dans une usine, puis ils ont été transformés en petits morceaux.

      Imaginons que d'un camion, tel caillou parmi des millions d'autres tombe de la benne. Des promeneurs s'arrêtent au bord de la route. Ils ont un enfant curieux. Celui-ci décide d'emmener le caillou chez lui car il y a des reflets dorés sur sa surface. Il le met dans son sac, et repart.

      Il arrive chez lui, sort le caillou du sac et va le montrer à ses copains. L'un d'eux lui propose de le montrer à un professeur pour lui demander si les reflets dorés sont de l'or véritable ou non.

      Le professeur lui dit qu'il ne s'agit hélas pas de poussière d'or. L'élève reprend son caillou et finit par le jeter dans la cour...

     

    Classe de 5°1

     


  • J'étais en classe et je m'ennuyais. J'ai sorti un crayon de ma trousse dorée. J'ai posé la pointe de mon crayon sur mon cahier et j'ai commencé à dessiner. Mon crayon guidait ma main dans tous les sens et donnait forme à un dessin sans que je fasse quoi que ce soit. Je n'ai pas entendu la sonnerie. J'étais la seule à rester assise dans la salle. C'est le professeur qui m'a dit que je devais sortir et retrouver ma classe pour le prochain cours. Je me suis dépêchée de ranger mes affaires et je suis partie en courant.

    Rayana Elmourzaeva et Sylvie Ben Belgacem (6°4)


  •   Le vendredi 11 septembre 2015, en début d'après-midi, j'étais rangé et j'attendais mon professeur quand j'ai aperçu un caillou de taille moyenne sur le sol de la cour. J'ai trouvé ça bizarre. Je lui ai donné un coup de pied. Je me suis aperçu qu'il avait mal parce que des larmes coulaient et sortaient de ses fissures. Je l'ai ramassé puis je l'ai mis dans l'herbe pour que les élèves ne lui fassent plus mal. Il avait l'air content d'être à l'ombre et dans l'herbe fraîche. Une seconde après j'ai entendu une petite voix qui disait "merci". Il put ainsi faire une petite sieste sans être dérangé puisque les élèves quittaient la cour pour aller travailler.

    Görkem Ünver (6°4)


  •  Participez activement à la rédaction de ce projet pluridisciplinaire, qui tentera d'extraire l'inattendu, le surprenant du banal journalier comme le demandait Georges Perec :
     
     
     
    "Ce qui nous parle, c'est toujours l'événement, l'insolite [...]. Les trains ne se mettent à exister que lorsqu'ils déraillent [...] Comme si la vie ne devait se révéler qu'à travers le spectaculaire... Les journaux parlent de tout, sauf du journalier. Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l'évident, le commun, l'ordinaire, l'infra-ordinaire, le bruit de fond, l'habituel, comment en rendre compte, comment l'interroger, comment le décrire ? [...] Comment parler de ces "choses communes" ? [Il faut ] interroger ce qui semble tellement aller de soi. [...] Décrivez votre rue. Décrivez-en une autre. Comparez. Faites l'inventaire de vos poches, de votre sac. Interrogez-vous sur la provenance, l'usage et le devenir de chacun des objets que vous en retirez. Questionnez vos petites cuillers. Qu'y a-t-il sous votre papier peint ? Combien de gestes faut-il pour composer un numéro de téléphone ? Pourquoi ? [...]"
     
    G. Perec L'infra-ordinaire, Editions du Seuil, 1989.

     


  • Lorsque je suis arrivé au collège mardi 1er septembre 2015, j'étais très inquiet. J'avais peur de me perdre. Il y avait tellement de monde que j'avais du mal à suivre ma classe. Je me demandais si j'allais retrouver mes copains de CM2.

      En entrant dans la salle A 206, j'ai été rassuré. Louis et Gorkem étaient là.

      Le professeur nous a expliqué comment le collège fonctionnait : on allait souvent changer de salle et d'enseignant.

      Nous avons eu de nombreuses visites : des surveillants sont entrés pour se présenter, de même que l'infirmière et l'assistante sociale et quelques autres personnes.

       En fin de matinée, je me sentais mieux qu'à 8 heures.

      Vers onze heures, j'ai senti une odeur qui venait de la cantine et j'ai commencé à avoir faim...

                                                            *

      Même si le collège nous change de l'école primaire, je me sens prêt et rassuré. Je peux commencer une nouvelle année scolaire.

     

      Groupe de 6°3-6°4.






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